CONTACTEZ NOUS

Tous les utilisateurs de pesticides (agriculteurs, collectivités, gestionnaires d’infrastructures et particuliers) doivent se mobiliser pour mettre en œuvre des solutions alternatives sans pesticides.


La lutte chimique reste un outil essentiel, facile d’utilisation, efficace et peu coûteux, de protection des cultures. Elle permet de préserver le potentiel de production, de régulariser les rendements et d’assurer une certaine qualité sanitaire des productions végétales. Jugés longtemps indispensables, les pesticides sont désormais au centre des préoccupations environnementales. Tous les utilisateurs de pesticides (agriculteurs, collectivités, gestionnaires d’infrastructures et particuliers) doivent se mobiliser pour mettre en œuvre des solutions alternatives sans pesticides.



Sensibiliser les jardiniers amateurs


17 millions de Français qui cultivent un bout de jardin, un potager, ou qui entretiennent soigneusement leur pelouse utilisent des pesticides. Au total, le million d’hectares de jardins, privés ou collectifs, reçoit chaque année 5 000 tonnes d’herbicides, de fongicides et d’insecticides. Des actions de sensibilisation ont été conduites afin d’inciter ces jardiniers à se tourner vers d’autres techniques plus naturelles.
Prévenir plutôt que guérir

Les actions de prévention des risques doivent être menées à destination :
des pouvoirs publics,
des fabricants de produits et de matériel de traitement,
des distributeurs,
des professionnels agricoles,
des collectivités territoriales.
Parmi les actions mises en œuvre, le code de la santé publique fixe les limites de concentration de pesticides dans les eaux potables à 0,1 µg/l par substance individualisée et 0,5 µg/l pour le total des substances actives mesurées. Des périmètres de protection des captages doivent être mis en place. D’autres actions règlementaires sont prévues par la loi sur l’eau de décembre 2006, en particulier la mise en place de programmes d’actions sur les aires d’alimentation des captages prioritaires.
Plan Ecophyto: la France réduit l’usage des pesticides
L'État a présenté fin 2008 un plan d’action interministériel visant à réduire et à améliorer progressivement l’utilisation des pesticides. Ce plan reprend et concrétise les conclusions du Grenelle de l’environnement sur les phytosanitaires.
De quoi parle-t-on ?
Qu’on les nomme "produits phytosanitaires", "pesticides" ou "produits phytopharmaceutiques", ils désignent des substances ou préparations utilisées pour protéger les végétaux ou les produits végétaux contre tous les organismes nuisibles ou à prévenir leur action (fongicides contre les champignons, herbicides contre les “mauvaises herbes”, insecticides/acaricides contre les insectes et acariens et rodenticides contre les rongeurs notamment). Il faut distinguer la substance active, exerçant une action générale ou spécifique sur ou contre les organismes nuisibles, du produit commercial "prêt à l’emploi", associant la ou les matières actives à des adjuvants. L’impact de ces derniers est aujourd’hui peu connu. Les pesticides sont utilisés par les agriculteurs, les particuliers ou “jardiniers amateurs”, les collectivités et gestionnaires d’infrastructures.